Travailler en Freelance en Fin de Carrière
Travailler en freelance en fin de carrière
Vous souhaitez poursuivre une activité professionnelle, mais d’une manière différente ? Si vous vous interrogez sur les avantages et les risques du travail en freelance, et sur le type d’opportunités qui peut vous être proposé, voici les réponses.
Les avantages du travail en freelance
Plusieurs études démontrent que le taux de chômage chez les seniors, y compris pour les cadres, reste particulièrement élevé malgré l’embellie que connaît le marché du travail. Le travail en freelance offre des opportunités pour reprendre ou poursuivre plus longtemps une activité professionnelle, tout en bénéficiant d’une plus grande souplesse dans votre organisation. Vous n’avez pas de lien hiérarchique avec le donneur d’ordre, donc vous pouvez travailler selon un horaire choisi, et d’où vous voulez. Il ne faut pas non plus idéaliser le tableau. Vous avez en contrepartie une obligation de résultat définie dans votre contrat.
Les différents statuts possibles pour les indépendants
Être freelance, c’est un mode de travail, mais pas un statut juridique. Vous devrez en choisir un. Voici les différentes possibilités :
. Micro-entrepreneur : c’est ce que l’on appelait auparavant auto-entrepreneur. Les formalités sont simples : il suffit de vous créer un compte en ligne auprès du CFE (Centre de Formalités des Entreprises) et d’opter pour une déclaration mensuelle ou trimestrielle de vos revenus. C’est idéal pour démarrer une activité, et vous n’êtes pas assujetti à TVA. En revanche, le chiffre d’affaires est limité à 72 600 € pour les prestations de services, et 176 200 € pour les activités commerciales.
. EIRL : Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée. C’est également une forme relativement souple. Il n’y a pas de capital minimum requis pour sa création.
. Société unipersonnelle : il peut s’agit d’une EURL : la version unipersonnelle d’une SARL, ou d’une SASU (Société par Actions Simplifiées Unipersonnelle). Les contraintes administratives de création et de gestion sont plus lourdes, mais il n’y a pas de limite de CA et vous pouvez avoir des associés.
Le régime social des indépendants
Le RSI a été supprimé. Désormais, tous les indépendants sont rattachés à la SSI : la Sécurité Sociale des Indépendants. Dès que vous avez été affilié 12 mois consécutifs à la SSI, vous pouvez percevoir des indemnités journalières (avec 3 jours de carence).
Concernant le chômage, 5 conditions sont requises. Il faut avoir eu 2 ans d’activité non salariée, avec 10 000 € minimum de revenu annuel sur cette période, avoir subi une liquidation ou un redressement judiciaire, être inscrit à Pôle Emploi, et disposer de ressources mensuelles personnelles inférieures au RSA.
Enfin, pour ce qui est de la retraite, il existe des montants minimums de chiffres d’affaires pour valider un trimestre. A titre d’exemple, en prestation de services (BNC), un trimestre est validé pour un CA de de 2 880 € nets.
Le portage salarial : les avantages de l’indépendance et du salariat
Si vous aspirez à plus d’indépendance sans souhaiter vous lancer dans l’entrepreneuriat, il existe une solution intermédiaire : le portage salarial. C’est un statut hybride : vous signez un contrat de mission avec une échéance définie, mais vous n’avez pas de lien hiérarchique. Vous continuez à profiter de la protection sociale, d’une possibilité d’indemnisation du chômage dans les mêmes conditions que les salariés, et surtout vous continuez à cotiser pour votre retraite. Ce type de contrat convient parfaitement pour des missions de consultant en fin de carrière, ou si vous proposez par exemple des compétences informatiques ou en finance.
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